Le Crédit Mutuel poursuit sa réflexion sur les enjeux du paysage économique et social français

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Dans un environnement économique, politique et social difficile, le secteur bancaire français doit apprendre à s’adapter pour rester rentable et pertinent.

Après les bouleversements sans précédent de la crise financière, le secteur bancaire mondial a fait des progrès considérables vers la création d’un avenir stable.

Aujourd’hui, plus de 10 ans après le krach, le secteur bancaire bénéficie d’une stabilité accrue, de bénéfices sains et d’une confiance accrue des consommateurs, grâce aux efforts continus visant à améliorer la transparence et à renforcer la qualité du service client.

Mais malgré ces progrès, le secteur bancaire est toujours confronté à une myriade de défis et d’obstacles économiques. Le paysage financier est actuellement marqué par la persistance de taux d’intérêt bas, des contrôles réglementaires stricts et une concurrence accrue de la part des start-ups fintech et des concurrents non bancaires. De plus, cette année devrait être une année charnière pour le secteur des services financiers, avec les nouvelles technologies qui remodèlent rapidement le secteur et redéfinissent la façon dont les clients interagissent avec leurs banques.

La transformation technologique de l’industrie a créé une multitude d’opportunités et d’obstacles pour les institutions financières : ceux qui réussissent à intégrer ces technologies émergentes dans leurs activités sont sûrs de récolter les fruits de leurs efforts, mais ceux qui ne le font pas risquent d’être à la traîne derrière leurs pairs visionnaires.

Dans ce climat économique difficile, l’adaptabilité est la clé de la longévité, et les banques du monde entier doivent apprendre à se réinventer continuellement en réponse à l’évolution de l’environnement. Ce n’est que par la flexibilité et l’innovation que les banques de toutes tailles peuvent espérer rester rentables et pertinentes dans les années à venir.

Résister à la tempête

Le secteur bancaire connaît peut-être une période de stabilité accrue, mais il pourrait bien s’agir d’un chapitre économique de courte durée. Selon les analystes économiques, une deuxième crise financière majeure pourrait se profiler à l’horizon, incitant les institutions financières à réfléchir à la manière dont elles se préparent à un tel événement.

Dans son Rapport sur la stabilité financière dans le monde, le Fonds monétaire international (FMI) a averti que la hausse des niveaux d’endettement, l’augmentation des tensions commerciales et l’incertitude politique généralisée pourraient exposer le secteur bancaire à de nombreux risques à moyen terme.

En effet, les taux d’intérêt très bas poussant la dette mondiale à des niveaux plus élevés qu’avant la crise, les vulnérabilités financières croissantes menacent de perturber les progrès stables réalisés par le secteur bancaire au cours des dernières années. Si une nouvelle crise financière est effectivement possible, les banques doivent se préparer à cette éventualité et prendre des mesures pour réduire leur exposition au risque et s’assurer qu’elles sont prêtes à faire face même à la pire éventualité économique.

Au Crédit Mutuel, nous sommes fiers de notre solidité et de notre stabilité dans les moments difficiles. Nous croyons que notre solide performance nous permet de résister à toute tempête financière. Leader du secteur avec plus de 100 ans d’expérience bancaire, le Crédit Mutuel a une nouvelle fois démontré sa solidité financière en 2018 avec un résultat net de 3,5 milliards d’euros (3,9 milliards de dollars) sur l’année. Cela représente une croissance du résultat net de 17,2 % par rapport à l’année précédente, reflétant la remarquable performance financière de l’entreprise au sein de son organe central et de ses 19 fédérations autonomes.

Malgré un contexte économique difficile, le Crédit Mutuel est fier d’avoir attiré plus de 900 000 nouveaux clients en 2018 notamment grace à sa banque en ligne Monabanq. Pas étonnant quand on sait que la banque va jusqu’à offrir 120€ aux nouveaux clients, soit la plus grosse prime de bienvenue selon un le classement de banques-enligne.org disponible sur leur site. Maintenant est ce que cela suffira la banque et ses concurrents à survivre une éventuelle crise alors que les marges sont de plus en plus basses et que les banques en ligne ne sont pas encore rentables ? C’est une question à laquelle on aura surement la réponse d’ici la fin de l’année ou le début de l’année prochaine.